mardi 22 septembre 2009

La Princesse et le dragon, de Robert Munsch et Michael Martchenko

Les contes de fées sont tous les mêmes : « Ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants… », des histoires qui se finissent bien, où la belle princesse épouse le beau prince à la fin. Mais les héros de contes de fées ont, eux aussi, des défauts. La Princesse et le dragon, c’est l’histoire d’une princesse, Élisabeth, qui doit épouser un beau prince un peu hautain, Ronald. Mais un dragon va mettre fin à ce doux projet, engloutissant le château. Il kidnappe le jeune prince et Élisabeth se retrouve seule, sans aucun apparat, nue. Elle doit se contenter d’un sac en papier comme robe, ce qui n’est pas digne d’une princesse, mais, étant dans la nécessité… L’apparence n’a plus d’importance quand on est seule et qu’on a tout perdu. Elle va tout faire pour retrouver son bien aimé et ainsi suivre les traces du dragon jusque sa tannière. Un peu d’ingéniosité lui permettra d’épuiser le dragon, à bout de souffle. Elle court donc délivrer son preux chevalier mais celui-ci n’a pas la réaction escomptée par la belle : « Regarde ta robe ! » Et oui, ce prince n’est pas parfait et privilégie l’apparence aux sentiments contrairement à la petite Élisabeth qui préfère laisser tomber son bien aimé. Morale de l’histoire : faut-il mettre un sac en papier pour vérifier l’amour de son chéri ? Non bien sur, mais cette histoire, si enfantine paraît elle, n’en reste pas moins une belle petite leçon sur l’apparence qui règne.

Bien que l’histoire soit de qualité, les illustrations sont néanmoins plutôt décevantes car elle manquent de couleurs. En effet, les illustrations paraissent fades et sans vie, presque comme des brouillons inachevés qui n’auraient pas reçu un coup de pinceau final.

Robert Munsch est l'auteur qui vend le plus de livres jeunesse au Canada. En 1986, il publie Love You Forever, qui se vend à plus de 30 000 exemplaires et devient le livre pour enfants le plus vendu au Canada.

La Princesse et le dragon, de Robert Munsch et Michael Martchenko, éditions Talents Hauts, 2005, 25 pages.

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