mardi 22 septembre 2009

La petite fille du port de Chine, de Agnès Bertron-Martin et Anne Buguet

La petite fille du port de Chine danse pour oublier les malheurs qui pleuvent sur son peuple. Le Dragon-Serpent, un monstre redoutable, pille régulièrement le village de ses richesses et sème la terreur sur son passage avant de retourner dans son antre, au fond de l’eau. Depuis des millénaires, personne n’a jamais réussi à l’arrêter, et pourtant, lorsque le jeune marchand se fait happer par le monstre, l’amour que la petite fille du port de Chine porte au garçon viendra à bout de cette menace.

Un peu de poussière d’étoile, de l’encre de Chine et un rayon de lune : nous voilà emportés dans un tourbillon féerique où la beauté de la danse occupe une place centrale.

Néanmoins, les tons ocres et la sobriété des illustrations s’opposent au caractère fantastique et merveilleux du conte traditionnel. Anne Buguet s’inspire de la peinture asiatique et les dessins, quoique originaux et détaillés, restent assez fades et ternes, alliant des tonalités brunes, violettes et jaune foncé.

Par ailleurs, l’écriture de Agnès Bertron-Martin se révèle simpliste et plutôt répétitive dans ses formules. Le récit repose sur des événements intéressants mais se traîne un peu malgré des tonalités poétiques agréables.

La petite fille du port de Chine, de Agnès Bertron-Martin et illustré par Anne Buguet, Les petits albums du Père Castor, Flammarion, 2006.

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