mercredi 19 septembre 2012

Une Aube nouvelle, un dixième volet haut en couleur


Drizzt Do’Urden revient une nouvelle fois, pour le plus grand plaisir de ses admirateurs. Ce dixième tome nous plongera dans un nouvel enchaînement d’actions.

© Milady
Depuis 2008, la maison d'édition Milady fête les vingt ans de la création de Drizzt, le célèbre elfe noir renégat, né sous la plume de Robert Anthony Salvatore ! A cette occasion, une nouvelle traduction depuis l’américain a été réalisée pour mettre en valeur ce chef-d’œuvre pour tous les amateurs du genre heroic fantasy, le tout dans un nouvel ordre chronologique, regroupant les trilogies et cycles originels (La Trilogie de l’elfe noir, La Trilogie du Valbise, L’Héritage du drow et Path of darkness).

Le drow a quitté son foyer natal, Menzoberranzan, pourchassé par les autres membres de son espèce avec lesquels il ne partage aucune conviction : il ne supportait plus les morts violentes et gratuites qui y sont monnaie courante dans le seul but d'une élévation dans la hiérarchie sociale. Bien qu’il vive à la surface avec ses amis (un nain, deux humains et un halfelin), son passé le rattrape puisque dans le tome précédent (L’Invasion des ténèbres) les elfes noirs sont lancés à sa poursuite pour le mettre à mort.

Dans ce dixième opus, il découvre de nouveaux horizons en voguant sur la Mer des Epées, empêchant les pirates de troubler ces eaux. Drizzt et ses compagnons, l’équipage de l’Esprit follet de la mer, sont orientés vers une île mystérieuse sur laquelle résideraient des spectres. Dans le même temps, dans le Valbise, une prêtresse naine retrouve par hasard Crenshinibon, un puissant artefact maléfique. Pour Drizzt et ses amis, il s’agit de mettre la main sur cette pierre magique afin de la détruire avant qu’un démon, Erttu, ne le fasse et ne se venge de Drizzt pour l’avoir envoyé aux Abysses huit ans auparavant.

Retrouver le style savoureux de l’auteur et son fameux personnage Drizzt Do’Urden demeure un plaisir pour les lecteurs habitués de la saga. D’autant plus que ce tome est certainement celui qui nous offre le plus de voyages que ce soit sur terre ou sur mer, vers le nord le sud ou l’est. Alors que la série devenait répétitive avec une succession de combats et de bons sentiments, cette découverte de nouveaux territoires parmi les Royaumes, ainsi que de nouveaux personnages lui confère un nouveau souffle. Si le début de l’histoire est long à se mettre en place, la fin réserve bien des surprises…

Une Aube nouvelle, La Légende de Drizzt tome 10
Par R. A. Salavatore, traduit par Sonia Quémener
Milady, 508 pages, 8,20 €, paru le 19 février 2012

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