La rosa candida est une espèce rare de rose à huit pétales. C’est aussi la rose que la défunte mère d’Arnljótur cultivait dans sa serre et celle qu’il emmène avec lui lors d’un voyage vers le continent pour s’occuper de la plus belle roseraie du monde.
Arnljótur a 22 ans, vit en Islande, a un père protecteur, un frère autiste et une petite fille née d’un « quart de nuit » avec l’amie d’un ami, Anna. Il pense sans cesse au corps –le sien et celui des autres-, à la mort – celle de sa mère ou d’inconnus-, et aux roses –la passion que lui a transmise sa mère.
Audur Ava Ólafsdóttir est née en 1958 à Reykjavik. Après des études d’histoire, elle devient directrice du musée Universitaire d’Islande. Son troisième roman, Rosa candida est le premier à être traduit en français, a été applaudi en Islande et a reçu le prix littéraire des femmes et le prix culturel DV de littérature.
Le voyage d’Arnljótur vers cette roseraie mythique ou l’attend un moine cinéphile est également une découverte de lui-même ainsi que de sa fille dont Anna lui demande de s’occuper.
À travers ce long voyage pour rejoindre le monastère qui abrite la roseraie, Arnljótur va faire de nombreuses rencontres qui vont l’amener à se questionner sur sa relation avec les autres, connus ou inconnus. Mais la personne sur laquelle il apprendra la plus c’est lui-même, à travers la vision que les autres ont de lui et à travers la découverte de sa fille et de la mère de celle-ci.
Audur Ava Ólafsdóttir à travers Rosa candida nous livre un roman initiatique dans un univers poétique, dans un village oublié, au milieu des roses.
Les voeux d'Audur à Reykjavik et sous la neige...
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