Après son précédent succès L’Origine de la violence qui avait conquis lecteurs et critiques, Fabrice Humbert signe un nouvel ouvrage.
« Dans le cours des vies, aucun événement, si minime soit-il, n’est anodin. » Cette phrase de la quatrième de couverture en dit long sur ce qui attend les protagonistes de cette histoire. Le roman s’ouvre sur un fait divers plutôt banal de nos jours, un acte de violence commis sur un innocent. Les témoins de l’agression sont nombreux, et aucun d’entre eux n’en sortira indemne…
Sila, serveur dans un grand restaurant parisien et pièce maîtresse de cette histoire, est frappé, un soir, par un client. Autour d’eux, personne ne daignera intervenir, par lâcheté ou encore indifférence. Pourtant, la vie de ces témoins sera marquée à tout jamais par cet événement, qui se révélera bien vite comme le point de départ d’une longue descente aux enfers. Au fil des pages, le lecteur est plongé au cours des vies désormais en déclin des protagonistes.
« L’argent ne fait pas le bonheur. » pourrait bien être la conclusion de cette histoire. Fabrice Humbert porte un regard bien sombre sur l’être humain mais aussi sur notre société où l’argent tient une place bien trop importante. L’attrait pour ce dernier, qui possède tous les personnages, les conduit à leur perte. L’auteur dresse une peinture réaliste d’une société mondialisée en pleine crise. L’écriture est claire et précise, quiconque ne connaissant pas les milieux financiers ne se sentira pas perdu.
Marine
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