John Steinbeck nous décrit dans Des souris et des hommes la vie pendant la Grande Dépression des
journaliers près de la région de Salinas dans l’Etat de Californie. George et
Lenny sont pas comme les autres gars, ils veillent l’un sur l’autre et bientôt
ils auront assez de « pèze » pour acheter quelques hectares et une
ferme pour eux et rien qu’à eux. Lenny ne rêve que de s’occuper de leurs futurs
lapins. George espère qu’il se tiendra tranquille jusque là… Ils arrivent dans
un ranch où ils rencontrent Slim, le beau roulier droit et honnête dont la
parole a force de loi, Candy le vieil homme à tout faire et son vieux chien
aveugle, Crooks, le noir à la colonne tordue et Curley, le fils du patron qui
aime boxer tous ceux qui ont le malheur d’être plus grand que lui. En quelques
jours la vie de ces hommes va basculer dans ce ranch avec la présence de trop
de belles choses que Lenny ne peut s’empêcher de caresser…
Dans cette œuvre, John Steinbeck brosse avec humour, douceur
et cruauté le portrait de ces hommes qui ne pouvaient rien attendre de la vie
comme le souligne le titre qui fait référence au vers de Robert Burns «
the best laid schemes o’mice an’men gang aft a-gley », « les plans
les mieux conçus des souris et des hommes souvent ne se réalisent pas ».
Le lecteur est plongé la tête la première dans les photographies de la crise de
1929 et ne peut retenir des sourires et quelques larmes pour ces hommes attachants.
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